Informations sur le conférencier

Conférencier: ÉRIC DUSSAULT
Ville: QUÉBEC
Courriel: ericdussault2016@gmail.com
Téléphone: 418-906-6412

Expérience: Je suis présentement guide historique à la Commission de la Capitale nationale, à Québec. Dans le cadre de mes fonctions, je travaille beaucoup avec les enfants, les adolescents et les adultes. Je dois vulgariser mon savoir et intéresser ces publics à notre histoire, en plus de les guider dans la ville. J’ai aussi été guide historique au Site archéologique Cartier-Roberval (à Québec), le plus vieux site archéologique français situé au nord du Mexique (1541-1543), et j’effectue des visites guidées historiques du Vieux-Québec à mon propre compte. Depuis plus de trois ans j'enseigne (ou j’ai enseigné) aux personnes âgées de 50 ans et plus à l’université (Université de Montréal et Université Laval), au Collège de Maisonneuve et à l’Alliance culturelle Ahuntsic. À cela s’ajoute mon expérience de chargé de cours au Département d’information et de communication de l’Université Laval, où j’ai enseigné l’Histoire des médias au Québec, de même que la rédaction journalistique (Écrire pour informer). Le Département d’histoire de l’UQAC a lui aussi eu recours à mes services afin d'enseigner l'Histoire des communications (XVe-XXIe siècles). Je suis aussi un conférencier embauché par des municipalités, des institutions culturelles ou des organismes : le Festi Jazz International de Rimouski, la Maison O’Neill, le Musée de la civilisation, la Ville de Longueuil, la Ville de Montréal, la Ville de Varennes, 1001et un pots (événement de céramique à Val-David), les sociétés d’histoire, les Associations Québec-France, la Société québécoise de recherche en musique (Sherbrooke), etc. À titre d’historien, j’ai par ailleurs été amené à travailler sur le cinquantenaire de la Ville de Laval et le centenaire de la Maison Sainte-Domitille (le Centre jeunesse de Laval). Je suis aussi un collaborateur régulier de l’émission de radio Aujourd’hui l’histoire diffusée tous les soirs de la semaine à Radio-Canada Première (partout au pays). D’ailleurs, je connais très bien le milieu médiatique, puisque j’ai occupé les fonctions d’animateur et de journaliste pigiste pendant une dizaine d’années au Canada, en France et en Afrique de l’Ouest. J’ai notamment travaillé pour la radio et la télé de Radio-Canada. Si vous souhaitez obtenir plus d’informations, n’hésitez surtout pas à entrer en communication avec moi. Éric Dussault ericdussault2016@gmail.com 418-906-6412
Détails de la conférence
Titre: "Histoire sociale et culturelle de l'hiver québécois"

Description: L’hiver est au cœur de l’identité québécoise, au même titre que son américanité et ses racines françaises et européennes. Ce n’est donc pas un hasard si le concept de « nordicité » a été inventé au Québec. Culturellement et socialement l’hiver est une expérience collective parce qu’elle est partagée par tous, une expérience qui génère des symboles identitaires qui nous définissent : les tempêtes de neige, les grands froids, les routes glissantes, les transports et le travail qui sont ralentis (ce qui contribue à un « alentissement »), le déneigement, la luminosité et la blancheur de la neige, les fermetures d’écoles, les sports d’hiver, la chanson de Gilles Vigneault « Mon pays », les tableaux de Jean-Paul Lemieux, le cinéma québécois, etc. Cette saison est souvent mal aimée des Québécois. L’« hivernité » est perçue comme une lutte et une survie. D’ailleurs, pour les immigrants, passer un premier hiver au Québec équivaut presque à une déclaration de citoyenneté, c’est pour eux une épreuve fondatrice fondamentale. Si cet hiver est traditionnellement vu comme étant inhospitalier, c’est aussi parce qu’en découlent des discours négatifs, comme le dicton « y passera pas l’hiver », qui décrit bien l’épreuve que constitue la froidure hivernale pour l’organisme, puisque l’on meurt plus en hiver (les enfants et les personnes âgées surtout). C’est la « rigueur » et la « longueur démesurée » de l’hiver qui sont davantage soulignées que ses aspects plus positifs. Pourtant, comme l’écrit si bien Jean Désy, « le pays, c’est l’hiver, inacceptable ou pas ». Donc, aussi bien faire avec que de le critiquer. « Pourquoi ne pas faire la paix avec la saison froide et établir un pacte de non-agression? », écrit Louis-Edmond Hamelin, puisque « le seul fait d’y mettre du sien constitue un atout en vue de mieux passer chacun des prochains hivers ». Même si la souffrance face au froid encombre la mémoire collective, elle ne peut occulter notre résistance face aux intempéries. Il a bien fallu l’habiter ce territoire « nordique » afin d’y fonder et y développer deux colonies, puis ensuite y créer un pays. Il a aussi fallu se chauffer et se vêtir de façon appropriée. Tout cela démontre notre réelle ingéniosité à s’adapter à l’hiver, à le domestiquer. Toutefois, l’hiver est source d’inégalités sociales, puisque les milieux aisés ont toujours trouvé le moyen de se soustraire aux contingences du froid, alors qu’il frappe davantage les plus démunis. Aux riches les maisons chauffées, aux pauvres le froid et le toit précaire. C’est tout cela et bien plus dont il sera question lors de cette conférence consacrée à la "nordicité" et à l' "hiverné"qui sont à l’origine de la "québécitude". Voici le plan de ma conférence: •Introduction: Haïr l’hiver: Dominique Michel, Louis-Edmond Hamelin et Jean Désy Aimer l’hiver: Beau Dommage • Historiciser l’hiver et étudier la nordicité • Les caractéristiques de l’hiver • Les mots de l’hiver • Histoire de l’hiver de la Nouvelle-France (1608-1760) au XIXe siècle • L’hiver au cinéma • Conclusion La première fois que cette conférence a été présentée, dans une microbrasserie de Québec, elle a fait salle comble, on a même refusé des gens! Pour obtenir plus d'informations ou présenter cette conférence, n'hésitez pas à communiquer avec moi. Cordiales salutations. Éric Dussault, historien (Ph.D.) 418-906-6412 ericdussault2016@gmail.com

Présentée depuis: 2016

Support audiovisuel: Projecteur, écran, caisses de son